Sommaire
- La connaissance de soi, à la lumière de l’alchimie spirituelle, par M. Mille
- L’inspiration : guide pratique vers une humanité spirituelle, par G. Harvey (>lire cet article)
- Si Petit Poucet m’était conté, par J. Chourry
- Par le silence, par J. Gélinas
- « Parsifal » de Richard Wagner, par F. de Mecquenem
- Documents d’Archives de l’A.M.O.R.C. : Lettre de François Jollivet-Castelot
Article sélectionné dans ce numéro :
L’inspiration : guide pratique vers une humanité spirituelle
par Gilles Harvey, conférencier officiel
« L’inspiration est un moyen de nous mettre en harmonie avec la Conscience universelle et d’en recevoir une réponse » : cet énoncé décrit parfaitement la nature de l’inspiration comme processus spirituel permettant au Moi extérieur de recevoir une connaissance et un soutien de la part de la Conscience universelle. Cette capacité a toujours été accessible aux hommes et aux femmes depuis le début de l’humanité consciente de soi. L’ouverture et la disponibilité intérieure de la personne sont cependant nécessaires pour recevoir une inspiration.
Introduction
Au début de leur cheminement les humains se sont regroupés en clans sur un territoire donné afin de partager les tâches et améliorer leurs conditions de vie. Dans cette société, l’individualité ne primait pas. Chacun recevait sa valeur du groupe et agissait en lui et avec lui. Avec l’évolution sociale, de nombreuses personnes ont cheminé vers l’individualisation. Elles rompirent alors peu à peu avec les valeurs sociales traditionnelles afin de rechercher leur propre voie. Cela les conduisit souvent à un rejet par le groupe et à une marginalisation. Nous sommes actuellement dans une période où les valeurs sociales collectives sont de plus en plus affaiblies et où la valeur individuelle prend beaucoup d’importance. Droits et libertés sont parfois mal définis et mal utilisés !
Cependant, dans la société dite de « l’Ère du Verseau », une humanité spirituelle commence à voir le jour. La crise de l’individualité pour soi-même s’estompe et la personne, plus consciente, s’aperçoit de ses devoirs et de ses implications au sein de la société. Au contraire de la société primitive, ce n’est plus le groupe qui lui donne sa valeur, mais c’est la personne qui ajoute sa propre valeur à celle des autres. La perception de séparation disparaît au profit d’une vision d’unité. Afin que, dans cette société, la personne puisse se diriger et collaborer efficacement avec les autres, elle doit devenir son propre guide et aller chercher ses réponses et solutions à la source, soit à l’Intelligence universelle. Une faculté importante doit alors être développée :l’inspiration.
